[2 novembre 2006]
Dans un titre du journal « Ouest-France » du jeudi 26 octobre, en page Douarnenez, on pouvait lire :
« Le Sitom (Syndicat intercommunal de tri des ordures ménagères) et les communautés de communes de Douarnenez, du Cap Sizun et du Haut Pays bigouden fêtent 10 ans de tri ».
Sans doute le lapsus est-il le fait du journaliste, mais n’ayant pas vu de rectificatif on peut penser que l’erreur n’est pas pour déplaire dans cette nouvelle opération de communication.
D’autant plus que le tri, comme la collecte, sont de la compétence des communautés de communes (et non du SITOM) et qu’on ne peut pas dire que les trois communautés sont au même point quand aux performances réalisées…
Pour le vérifier, il suffit de se référer aux déclarations récentes du président du SITOM (voir « le Progrès, l’hebdomadaire du Finistère » du 27 octobre 2006) reportant un éventuel traitement des fermentescibles aux calendes grecques.
Je t’aime, moi non plus…
Le feuilleton de l’éventuel « rapprochement » SITOM/SIDEPAQ n’en finit pas si l’on en croit la déclaration du président de la communauté de communes du Cap Sizun, dans « Ouest-France » du 30 octobre 2006 :
« A propos des ordures ménagères, le rapprochement Sitom/Sidepaq ne pourra pas être finalisé en 2007, mais probablement au 1er janvier 2008 »
Cette information soulève de nombreuses questions :
Qu’en est-il de la transparence et de l’information des personnes concernées, dont la CLIS ?
Quelle est la position de la commune de Confort-Meilars qui faisait de la fusion un préalable ?
Que dire des multiples déclarations sur l’imminence d’un accord en discussion depuis trois ans ?
Que valent les grands discours sur le « traitement de proximité », la main sur le cœur, les ordures dans les grands camions et la pollution sur les routes ?
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