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Déchets : les élus disent non au centre de transfert
Article paru dans le Télégramme du 21 juin 2006 |
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Ambiance solennelle lundi soir, pour l’annonce de la décision des élus concernant la demande d’autorisation du Sitom de réhabiliter le site de l’ancienne usine d’incinération en centre de transfert des ordures ménagères avec mise en balles et stockage temporaire : un refus motivé, catégorique et unanime.
En préambule de la lecture de la délibération adoptée par le conseil, Paul Guéguen a rappelé que riverains, élus, associations, représentants des syndicats se sont exprimés lors de l’enquête publique, soit 283 pétitionnaires en tout !
« Manque de garanties »
« La visite au centre de transfert de Lamballe nous a montré tout ce qu’il ne faut pas faire en matière environnementale », précisait le maire, avant d’enchaîner sur le cas précis du site de Menez Gourret, « nous n’avons pas aujourd’hui toute les garanties en matière de stockage. La question de la dépollution du site n’est pas résolue. Si le centre de transfert s’avère économiquement plus satisfaisant que l’acheminement des ordures à Changé, en Mayenne, et s’il permet incontestablement de lisser les pics de déchets pendant la saison estivale, il ne saurait intervenir en l’absence d’un partenaire clairement identifié puisque la structure, issue de la fusion du Sitom et du Sidepaq n’existe toujours pas. »
Mutualisation des moyens
Paul Guéguen souhaite également que les études sur la dépollution du site se poursuivent, et que la question de la dangerosité des mâchefers soit tranchée : « le maintien de la CLIS est indispensable afin d’éclairer la population pour l’avenir des générations futures. » Philippe Tuffet tient à préciser qu’il y a eu débat au sein de la commission élargie : « La position que nous adoptons répond à une logique par rapport à ce que nous avons toujours réclamé : la mutualisation des moyens à l’échelle du pays de Cornouaille, et la différenciation des filières avec compostage, tri sélectif et méthanisation. » Les élus attendent qu’un nouveau dossier, présenté cette fois ci par la structure issue des négociations du pays de Cornouaille, « garantisse l’activité économique et l’emploi, réponde à la totalité des contraintes environnementales et permettent des économies d’investissement et de gestion afin de contenir l’évolution de la contribution des citoyens. » |
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