Jeudi dernier, le Sicom du Sud-est Finistère, qui gère l'usine d'incinération de Concarneau, a validé l'adhésion du Sitom Ouest-Cornouaille (notre édition de samedi).

Ce rapprochement qui vise à une optimisation des moyens, entraîne quelques commentaires de la part de l'association SAUVAL de Confort-Meilars. Cette dernière estime que « Dans cette affaire, comme souvent, on procède par à-coups, au jugé, selon les opportunités ».

Une adhésion plus avantageuse pour le Sicom

Après l'échec d'un rapprochement avec le Sidepaq (Pays de Quimper), qui gère l'usine de Briec, le Sitom (Pays de Douarnenez, Cap-Sizun, Haut Pays bigouden) avait émis le souhait, en juillet dernier, d'adhérer au Sicom (pays de Concarneau, de Quimperlé et de Fouesnantais).
Cette démarche a été validée jeudi dernier, à Trégunc. Mais pour la SAUVAL, cette adhésion (qui signifie aussi, de fait, la dissolution du Sitom), profite d'avantage au Sicom qu'au Sitom. Notamment par le partage de l'endettement (23 M€ pour le Sicom auxquels s'ajoutent maintenant les 3 M€ du Sitom).

Que va devenir le site de Confort?

De plus, la SAUVAL rappelle que la situation de Confort-Meilars n'est toujours pas solutionnée:
« L'incinérateur arrêté depuis près de deux ans n'est toujours pas démantelé et, évidemment, le site qui aurait dû retrouver son aspect d'origine n'a pas été débarrassé des vieux détritus accumulés depuis 30 ans. Désormais, après la disparition du Sitom, qui sera responsable de cet état des lieux déplorable ? »

« Fatras d'incohérences »

Et soulignant que « L'association SAUVAL ne cesse de réclamer une clarification des objectifs et un peu d'ordre dans tout ce fatras d'incohérence », la SAUVAL s'interroge: « Avant décision définitive, ne faudrait-il pas que les autorités imposent un examen approfondi des solutions plus cohérentes entre les instances concernées au premier chef (...) Que fait le conseil général? Que fait la préfecture? »