Le site de l'ancien incinérateur (arrêté le 27 décembre 2005) a été transformé pour devenir un centre de transfert avec mise en balles et stockage temporaire (6 mois et demi) en principe pour les communautés de communes de l'ancien SITOM (Dz, le Cap Sizun et le Haut Pays Bigouden).

La CLIS (commission locale d'information et de surveillance) a pu constater les nuisances pestilentielles émanant des balles stockées depuis quelques semaines sur la plate-forme.
Il a été envisagé d'y remédier prochainement, mais en attendant les riverains (qui n'ont pas été épargnés dans le passé) subissent une nouvelle fois les conséquences prévisibles...

Les relations avec le nouveau syndicat VALCOR ont peu de chances de s'améliorer à la suite du jugement du tribunal administratif de Rennes qui non seulement a débouté l'association qui demandait l'annulation de l'arrêté préfectoral d'autorisation, mais a taxé l'association (à la demande de VALCOR). La SAUVAL a eu 3 surprises dans cette affaire:*

1- elle attaquait le préfet et c'est VALCOR qui s'est chargé de sa défense.

2- VALCOR n'a pas choisi n'importe quel cabinet, puisqu'il a opté pour celui de C.Le Page ... qui pourtant s'est déclarée opposée à l'incinération...

3- Le cabinet a poussé la plaisanterie jusqu'à demander que la SAUVAL paie...3 000€, comme si on voulait faire taire toute contestation! Fort heureusement le juge n'a pas suivi, tout en exigeant 300€.!

Par ailleurs, en dépit des promesses souvent réitérées (il est vrai du temps de l'ex SITOM),
Il est question d'étendre l'aire géographique de la plate forme de Confort à presque toute la Cornouaille, c'est à dire qu'on va continuer à promener les ordures de Quimperlé ou Concarneau vers Confort et retour lors des arrêts techniques, Confort-Meilars pouvant désormais se voir gratifiée de Capitale des Ordures en Cornouaille!

Toutes ces dérives étaient prévisibles et tous ceux qui ont suivi le dossier depuis le début peuvent en témoigner.

Il reste un dossier qui , lui aussi, n'en finit pas de traîner: celui des vieux résidus répandus sans vergogne sur les terrains autour du site sur des propriétés privées. Là encore, c'est une affaire qui est susceptible d'empoisonner les relations. En effet, alors que les vieux mâchefers ont été remués en tous sens pour réaliser la plate-forme, il ne faudrait surtout pas toucher à ceux qui se trouvent hors du site par crainte de ...pollutions. Allez comprendre!

On comprend que l'association SAUVAL n'est pas prête à se taire sur ce terrain et elle appelle les élus à trouver une issue favorable dans les meilleurs délais et au-delà à tout mettre en oeuvre pour réduire drastiquement le gisement des déchets notamment en instituant la redevance incitative.