Lettre au Préfet du Finistère - Vieux mâchefers sur le site (suite...) Retour
[15 Octobre 2007]

Association SAUVAL
Mairie de CONFORT-MEILARS
29790

Monsieur le Préfet du Finistère
42 Boulevard Dupleix
29320 QUIMPER CEDEX

Objet: site de Menez Gourret
Résidus anciens.

Monsieur le Préfet,

J'ai l'honneur d'attirer une nouvelle fois votre attention sur la situation actuelle de la zone où se trouve l'incinérateur d'ordures ménagères arrêté depuis le 27 décembre 2005.

Accompagné de Madame Annette RIGAULT qui représente l'association SAUVAL à la CLIS, j'ai pu observer le chantier sur le site à partir de la propriété VIGOUROUX.*

Nous avons constaté le déplacement d'un monticule de mâchefers anciens qui se trouvait en limite Est du site, pour constituer un merlon le long de la rivière le Lochrist, et des travaux d'arasement entraînant des déplacements de résidus divers à travers le chantier...

Il semble bien que les recommandations rappelées dans votre courrier du 18 mai dernier
« confinement des matériaux concernés » n'aient pas été réellement respectées. Nous avions cru comprendre dans l'argumentaire de la DRIRE qu'il ne fallait surtout pas remuer ou déplacer le stock , opérations susceptibles d'entraîner des pollutions et des déséquilibres préjudiciables pour l'environnement.

Je vous rappelle notre demande constamment renouvelée d'évacuation de ces résidus vers un centre de classe II . ( cf ma lettre au Président du SITOM du 26 juin 2006 dont la copie est jointe au présent courrier). La démonstration a été faite de la possibilité de les remuer sur place...

Par ailleurs, les recommandations du BRGM ne semblent pas avoir été réellement prises en compte sur au moins deux points que je vous signale:

– Evacuation ou élimination des déchets présents sur le site (Art.33 de l'arrêté du 20 septembre 2002 BRGM-RP 53373-FR, page 47.
– L'analyse des sols et des dépôts dans le périmètre immédiat (333 page24 et 334 page 25) avec recherche de dioxines et métaux.

Je ne doute pas que vous comprendrez notre mécontentement devant le peu de respect des prescriptions en ce qui concerne un site installé dans une prairie et non dans une zone industrielle.

Notre association compte sur votre vigilance pour la protection de l'environnement dans une petite commune qui a subi , sans nul doute, des préjudices certains, qu'il serait dommage de laisser perdurer.

En vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le préfet, l'expression de ma haute considération.

Pour l'association SAUVAL,
le président