Fédération ACTIOM

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Historique ACTIOM : du collectif à la fédération.

Créé à l'initiative de quelques unes des associations anti-incinérateurs, c'était en 2001.
Le collectif finistérien ACTIOM (associations concernées par le traitement et l’incinération des ordures ménagères) regroupait 13 associations locales (les 5 incinérateurs en fonctionnement plus Plougoulm fermé en juin 1999, Ploudaniel (plate-forme de maturation) ADEP (Pouldreuzic), OCE (Plouhinec), AE2D (Brest), comité de Briec pour une gestion citoyenne, Force 5 et Air et Nuage de Bretagne(par adhésions croisées).

Ce collectif offrait la particularité d’être une structure souple, non contraignante (pas de statuts, pas de trésorerie propre, pas de Bureau, juste un coordinateur appelé également "président". Les rencontres avaient lieu tous les trimestres et permettaient une synergie, un échange d’informations et quelques prises de décisions communes, en général après un large débat conduisant à un consensus sans vote. En fait ce collectif permettait à chacune des associations d’utiliser, si elle le souhaitait, le label ACTIOM pour élargir sa représentativité.

Son principe était que tous soient "gagnants".
De son côté le collectif se voulait une structure intermédiaire dans un réseau en "poupées russes", entre le niveau local, le niveau régional "Air et Nuage" ou national "ICI-ROM". Il est intervenu le 28 novembre 2002 à la préfecture pour déposer des pétitions et demander un moratoire sur les incinérateurs. Il permettait surtout d’avoir accès aux médias sur le plan départemental et sortir du niveau local.

A ses débuts, le collectif avait adopté une charte en 7 points qui reste valable aujourd’hui et qui demande :

1. une information large et déconcentrée en direction de la population à propos du traitement des déchets.
2. la plus grande transparence dans les études et dossiers.
3. une véritable concertation quant aux décisions à prendre, au plus près des communes concernées et de façon démocratique en évitant les délégations de pouvoir.
4. la réduction du recours à l’incinération et son abandon progressif au profit d’autres méthodes dites alternatives.
5. la création d’un observatoire départemental des sites avec incinérateurs, doté de moyens de surveillance et diligentant des enquêtes épidémiologiques.
6. la participation des associations à l’élaboration d’un nouveau plan départemental de traitement des déchets.
7. la mise à l’étude d’une facturation équitable favorisant le tri sélectif pour la collecte et le traitement des ordures ménagères.

En 2005, de nouveaux statuts sont mis en place et la fédération est créée avec un bureau co-dirigé par Jean Pierre Lenglet, Guy Le Torivellec et Jacques Sergent.